Il y a quelque chose de primal dans la musique d'AC/DC, une sorte de violence raffinée qui électrise chaque note, chaque riff. Ce n'est pas une simple écoute, c'est une confrontation avec une bête féroce, indomptée, qui fait voler en éclats toutes les conventions du rock. Dès les premières notes de "High Voltage", on sent que l'on s'apprête à être englouti par une énergie brute, sans compromis, prête à nous écraser sous son poids électrique.
Le paradoxe d'AC/DC réside dans cette simplicité apparente, cette musique dépouillée à l'extrême, mais qui parvient pourtant à capturer l'essence même de la rébellion. Angus Young, éternel adolescent vêtu d’un uniforme d’écolier, incarne à la fois l’innocence perdue et la décadence exubérante. C’est dans cette contradiction que réside le génie du groupe. Ils sont le chaos ordonné, les rebelles méthodiques, comme si chaque riff sauvage cachait une rigueur presque militaire.
Mais derrière les murs de guitare, il y a ce sentiment inévitable que tout peut s'effondrer. Bon Scott, le frontman tragique, était l'incarnation même de cette tension. Sa voix, rugueuse et chargée de vécu, portait en elle le poids de l'autodestruction, flirtant avec la mort jusqu'à ce qu'elle l'emporte. C’est ce qui rend AC/DC si fascinant : ce sont des survivants dans un monde qui broie les âmes. Ils jouent fort, vite, comme s'ils savaient que tout pouvait finir demain. Et c’est peut-être pour ça qu'on ne peut jamais s'en lasser. Parce qu'avec AC/DC, chaque note est une bombe à retardement prête à exploser.
Le paradoxe d'AC/DC réside dans cette simplicité apparente, cette musique dépouillée à l'extrême, mais qui parvient pourtant à capturer l'essence même de la rébellion. Angus Young, éternel adolescent vêtu d’un uniforme d’écolier, incarne à la fois l’innocence perdue et la décadence exubérante. C’est dans cette contradiction que réside le génie du groupe. Ils sont le chaos ordonné, les rebelles méthodiques, comme si chaque riff sauvage cachait une rigueur presque militaire.
Mais derrière les murs de guitare, il y a ce sentiment inévitable que tout peut s'effondrer. Bon Scott, le frontman tragique, était l'incarnation même de cette tension. Sa voix, rugueuse et chargée de vécu, portait en elle le poids de l'autodestruction, flirtant avec la mort jusqu'à ce qu'elle l'emporte. C’est ce qui rend AC/DC si fascinant : ce sont des survivants dans un monde qui broie les âmes. Ils jouent fort, vite, comme s'ils savaient que tout pouvait finir demain. Et c’est peut-être pour ça qu'on ne peut jamais s'en lasser. Parce qu'avec AC/DC, chaque note est une bombe à retardement prête à exploser.