Dès que les premières notes résonnent, tout semble se désintégrer. Cette guitare n’est pas simplement un instrument, c’est une arme qui déchire l’espace-temps, qui envoie valser les étoiles et plonge tout dans le chaos électrique. Jimi Hendrix transforme la chanson de Bob Dylan en une épopée hallucinée, où chaque riff devient un hurlement, une prière ou un cri de guerre. L'énergie brute jaillit de chaque coup de médiator, et on est là, au bord de la falaise, à regarder ce monde imploser sous les éclairs.
Ce qui rend cette version si férocement fascinante, c’est qu’elle n’est pas qu’une réinterprétation – c’est une destruction créatrice. Hendrix prend les mots de Dylan, les fait exploser, et dans les débris, il façonne un nouveau paysage sonore. Le désespoir et la prophétie mystérieuse se transforment en quelque chose de profondément viscéral, presque charnel. Ce morceau te pénètre, il te brûle de l'intérieur.
On parle souvent de ce solo. Bien sûr, il est mythique, mais ce n’est pas juste la technique – c’est la rage, l’urgence, cette sensation qu’à chaque seconde tout pourrait basculer dans l’abîme. L'ironie, c’est que dans cette tour de guet, où la vigilance est de mise, tout est déjà perdu. Hendrix, en chevauchant sa Stratocaster, ne nous offre pas un simple morceau, mais un cataclysme. Un trip dont on ne ressort pas indemne.
Ce qui rend cette version si férocement fascinante, c’est qu’elle n’est pas qu’une réinterprétation – c’est une destruction créatrice. Hendrix prend les mots de Dylan, les fait exploser, et dans les débris, il façonne un nouveau paysage sonore. Le désespoir et la prophétie mystérieuse se transforment en quelque chose de profondément viscéral, presque charnel. Ce morceau te pénètre, il te brûle de l'intérieur.
On parle souvent de ce solo. Bien sûr, il est mythique, mais ce n’est pas juste la technique – c’est la rage, l’urgence, cette sensation qu’à chaque seconde tout pourrait basculer dans l’abîme. L'ironie, c’est que dans cette tour de guet, où la vigilance est de mise, tout est déjà perdu. Hendrix, en chevauchant sa Stratocaster, ne nous offre pas un simple morceau, mais un cataclysme. Un trip dont on ne ressort pas indemne.