Dès que l’aiguille se pose sur les sillons de "Horses", un frisson parcourt l’échine. Cet album, c’est bien plus qu’un simple disque ; c’est un manifeste. Patti Smith, à peine âgée de vingt-huit ans, libère ici un cri primal, un hurlement de liberté qui résonne encore des décennies plus tard. On est en 1975, New York est à feu et à sang, et Patti, avec son allure de prêtresse punk, déclame des vers comme un prêche sur un champ de bataille.
La force de "Horses", c’est d’abord sa voix. Grave, éraillée, mais capable de s’élever avec une pureté qui glace le sang. Dès les premières notes de "Gloria", on comprend que quelque chose de nouveau est en train de naître. Une poésie brute, parfois dérangeante, mais toujours envoûtante. Smith s’approprie le classique de Van Morrison, le retourne, le déconstruit, et lui donne une urgence presque mystique.
Mais l’album ne s’arrête pas là. Des morceaux comme "Birdland" ou "Free Money" révèlent une artiste en pleine maîtrise de son art, jonglant avec des influences allant du rock au jazz, en passant par la poésie beat. La production de John Cale, ex-Velvet Underground, donne à l’ensemble une ambiance crue, minimaliste, qui met en avant la voix et les mots de Smith. Pas de fioritures, juste l’essentiel.
Avec "Horses", Patti Smith ne se contente pas de faire de la musique, elle bâtit un monde. Un monde où la poésie et le rock’n’roll se rencontrent dans une explosion de rage et de beauté. C’est un album qui ne se contente pas d’être écouté : il se vit, il se ressent. C’est une œuvre qui rappelle que la musique peut être une arme, un exutoire, une révolution en soi.
La force de "Horses", c’est d’abord sa voix. Grave, éraillée, mais capable de s’élever avec une pureté qui glace le sang. Dès les premières notes de "Gloria", on comprend que quelque chose de nouveau est en train de naître. Une poésie brute, parfois dérangeante, mais toujours envoûtante. Smith s’approprie le classique de Van Morrison, le retourne, le déconstruit, et lui donne une urgence presque mystique.
Mais l’album ne s’arrête pas là. Des morceaux comme "Birdland" ou "Free Money" révèlent une artiste en pleine maîtrise de son art, jonglant avec des influences allant du rock au jazz, en passant par la poésie beat. La production de John Cale, ex-Velvet Underground, donne à l’ensemble une ambiance crue, minimaliste, qui met en avant la voix et les mots de Smith. Pas de fioritures, juste l’essentiel.
Avec "Horses", Patti Smith ne se contente pas de faire de la musique, elle bâtit un monde. Un monde où la poésie et le rock’n’roll se rencontrent dans une explosion de rage et de beauté. C’est un album qui ne se contente pas d’être écouté : il se vit, il se ressent. C’est une œuvre qui rappelle que la musique peut être une arme, un exutoire, une révolution en soi.