En octobre 2000, Radiohead sort "Kid A", un album qui marque un tournant radical dans la carrière du groupe et dans l'histoire du rock alternatif. Alors qu'on les avait associés au son plus traditionnel de "OK Computer", Radiohead choisit ici de s'affranchir des structures rock classiques pour plonger dans un monde sonore entièrement différent, où l'électronique, le jazz expérimental, et l'ambient prennent le dessus. Loin de chercher à plaire au grand public, "Kid A" se révèle être un défi sonore, une énigme à résoudre.
Ce qui frappe d’emblée, c'est l'absence presque totale de guitares, l’instrument qui avait jusque-là défini Radiohead. À la place, des synthétiseurs modulaires, des sons glitch et des textures complexes occupent le devant de la scène. Des morceaux comme “Everything in Its Right Place” et “Idioteque” témoignent d’une exploration sonore audacieuse, empruntant au krautrock de Kraftwerk et à l’abstraction de Brian Eno. Le groupe se réinvente, passant du statut de pionniers du rock à celui d'explorateurs de l'avant-garde.
Sur scène, "Kid A" prend une dimension encore plus intrigante. Radiohead délaisse la performance directe et énergique au profit de jeux de lumière atmosphériques et d'arrangements réinterprétés en live. Les fans se retrouvent face à un groupe qui, plutôt que de capitaliser sur son succès passé, choisit de déstabiliser, de réinventer constamment sa propre identité.
L'impact culturel de "Kid A" se mesure aujourd'hui dans l'influence qu'il a eue sur des artistes comme James Blake ou Bon Iver, qui explorent eux aussi les frontières du son. Plus de vingt ans après sa sortie, l'album continue de fasciner, prouvant que la prise de risques peut devenir un classique intemporel.
Ce qui frappe d’emblée, c'est l'absence presque totale de guitares, l’instrument qui avait jusque-là défini Radiohead. À la place, des synthétiseurs modulaires, des sons glitch et des textures complexes occupent le devant de la scène. Des morceaux comme “Everything in Its Right Place” et “Idioteque” témoignent d’une exploration sonore audacieuse, empruntant au krautrock de Kraftwerk et à l’abstraction de Brian Eno. Le groupe se réinvente, passant du statut de pionniers du rock à celui d'explorateurs de l'avant-garde.
Sur scène, "Kid A" prend une dimension encore plus intrigante. Radiohead délaisse la performance directe et énergique au profit de jeux de lumière atmosphériques et d'arrangements réinterprétés en live. Les fans se retrouvent face à un groupe qui, plutôt que de capitaliser sur son succès passé, choisit de déstabiliser, de réinventer constamment sa propre identité.
L'impact culturel de "Kid A" se mesure aujourd'hui dans l'influence qu'il a eue sur des artistes comme James Blake ou Bon Iver, qui explorent eux aussi les frontières du son. Plus de vingt ans après sa sortie, l'album continue de fasciner, prouvant que la prise de risques peut devenir un classique intemporel.