U2, c’est un peu comme cette vieille boussole morale que tu trouves dans le tiroir de ta grand-mère. Une relique poussiéreuse que tu ressors de temps en temps, persuadé qu'elle te mènera quelque part. Le truc, c’est que ça marche... parfois. À d'autres moments, c’est un tourbillon de grands discours, de promesses sauvées par des riffs étincelants de The Edge, et des sermons messianiques de Bono, comme un prophète postmoderne en lunettes de soleil.
Le groupe a toujours flirté avec cette frontière ténue entre l’authenticité et l’ego démesuré. Leurs albums sont des montagnes russes émotionnelles, des hymnes à l’espoir coincés entre des crises d’auto-glorification. On ne peut pas nier que quand "With or Without You" frappe, elle touche quelque chose de viscéral, de primal. Mais ensuite, voilà Bono qui descend du ciel pour te rappeler qu’il sauve le monde pendant que toi, tu cherches encore les clés de ta voiture.
Et c’est ça, le dilemme U2 : ils nous offrent des moments de grâce, des éclats de lumière pure dans le noir... mais à quel prix ? Peut-on encore les croire quand leur ambition devient leur plus grande faiblesse ? Leur dernier album a encore essayé de sauver l’humanité – ou du moins, les abonnés d’Apple Music. Et pourtant, malgré toute cette grandiloquence, il y a ce souffle, cette urgence sous-jacente, cette rage à peine contenue qui fait que, malgré tout, on y revient. Parce qu’au fond, on a tous envie de croire que ces quatre gars de Dublin pourraient encore être les héros dont on a besoin – même si on sait qu’ils ne le sont probablement plus.
Le groupe a toujours flirté avec cette frontière ténue entre l’authenticité et l’ego démesuré. Leurs albums sont des montagnes russes émotionnelles, des hymnes à l’espoir coincés entre des crises d’auto-glorification. On ne peut pas nier que quand "With or Without You" frappe, elle touche quelque chose de viscéral, de primal. Mais ensuite, voilà Bono qui descend du ciel pour te rappeler qu’il sauve le monde pendant que toi, tu cherches encore les clés de ta voiture.
Et c’est ça, le dilemme U2 : ils nous offrent des moments de grâce, des éclats de lumière pure dans le noir... mais à quel prix ? Peut-on encore les croire quand leur ambition devient leur plus grande faiblesse ? Leur dernier album a encore essayé de sauver l’humanité – ou du moins, les abonnés d’Apple Music. Et pourtant, malgré toute cette grandiloquence, il y a ce souffle, cette urgence sous-jacente, cette rage à peine contenue qui fait que, malgré tout, on y revient. Parce qu’au fond, on a tous envie de croire que ces quatre gars de Dublin pourraient encore être les héros dont on a besoin – même si on sait qu’ils ne le sont probablement plus.