En 1971, un souffle de mystère plane sur le rock, et cet album en est l’incarnation parfaite. "Aqualung", c’est le chef-d’œuvre d’un groupe qui ne fait rien comme les autres. Jethro Tull, mené par l’imprévisible Ian Anderson, nous livre ici une fresque sonore aussi audacieuse qu’envoûtante, entre poésie sociale acerbe et envolées musicales vertigineuses.
L’intro éponyme "Aqualung" claque comme une gifle. La guitare rugueuse de Martin Barre, aux accents presque hard rock, fait place à la flûte d’Anderson, aérienne, flottante, qui semble se moquer de toute catégorisation. Cette alliance improbable de sonorités rugueuses et éthérées nous plonge dans l’ambiance d’un album à la fois terre-à-terre et spirituel. Les riffs sont lourds, crasseux, tandis que la voix éraillée d’Anderson, presque prophétique, nous conte les déboires d’un clochard en marge de la société. Un sujet atypique dans le rock, mais voilà tout le génie de cet album : son humanité crue.
Puis il y a "Cross-Eyed Mary", un coup de fouet déchirant. Ce morceau, bien que plus court, nous entraîne dans les bas-fonds d’un Londres déshumanisé, avec une mélodie tout en contrastes. On sent la tension, l'urgence, une angoisse presque palpable.
Mais "Aqualung" est aussi une réflexion profonde sur la foi. Avec "My God", Jethro Tull ose questionner l’institution religieuse. Ici, la flûte d’Anderson devient incantatoire, transcendant l’aspect rock pour se hisser dans une dimension presque mystique.
Chaque morceau est un tableau. Un collage sonore où se mêlent folk, rock et baroque, le tout baigné dans une mélancolie vibrante. "Aqualung", c’est une plongée dans le cœur des ténèbres, où chaque note semble faite pour nous bousculer, nous troubler, et surtout, nous faire réfléchir.
L’intro éponyme "Aqualung" claque comme une gifle. La guitare rugueuse de Martin Barre, aux accents presque hard rock, fait place à la flûte d’Anderson, aérienne, flottante, qui semble se moquer de toute catégorisation. Cette alliance improbable de sonorités rugueuses et éthérées nous plonge dans l’ambiance d’un album à la fois terre-à-terre et spirituel. Les riffs sont lourds, crasseux, tandis que la voix éraillée d’Anderson, presque prophétique, nous conte les déboires d’un clochard en marge de la société. Un sujet atypique dans le rock, mais voilà tout le génie de cet album : son humanité crue.
Puis il y a "Cross-Eyed Mary", un coup de fouet déchirant. Ce morceau, bien que plus court, nous entraîne dans les bas-fonds d’un Londres déshumanisé, avec une mélodie tout en contrastes. On sent la tension, l'urgence, une angoisse presque palpable.
Mais "Aqualung" est aussi une réflexion profonde sur la foi. Avec "My God", Jethro Tull ose questionner l’institution religieuse. Ici, la flûte d’Anderson devient incantatoire, transcendant l’aspect rock pour se hisser dans une dimension presque mystique.
Chaque morceau est un tableau. Un collage sonore où se mêlent folk, rock et baroque, le tout baigné dans une mélancolie vibrante. "Aqualung", c’est une plongée dans le cœur des ténèbres, où chaque note semble faite pour nous bousculer, nous troubler, et surtout, nous faire réfléchir.