"Transformer" de Lou Reed, c’est la claque qui nous fait traverser l’Amérique underground des seventies en plein visage, un coup de poing rock’n’roll, glam, mais toujours crasseux. 1972 : Bowie et Ronson à la production, Lou au micro, le reste appartient à l’histoire. Cet album, c’est la symphonie du décadent, l’apogée du riff qui se frotte à la poésie urbaine, une plongée tête baissée dans l’excès, les paillettes et le bitume.
Lou Reed, ex-leader du Velvet Underground, nous ouvre ici les portes d’un univers où les outsiders deviennent des icônes. "Walk on the Wild Side" ? Une balade à travers l’underground new-yorkais, avec ses prostituées, ses travestis, ses marginaux. Reed n’est pas là pour juger, il observe et raconte, avec ce détachement qui fait de lui une légende. Le refrain murmuré, presque nonchalant, nous accroche pour ne jamais nous lâcher.
Et que dire de "Perfect Day" ? Derrière cette mélodie apaisée, se cache l’amertume d’une journée trop belle pour être vraie. Une ode à l’éphémère, à l’illusion, une balade qui frôle le sublime avant de nous abandonner dans le vide.
Sur "Transformer", chaque titre est un diamant brut, une facette de l’âme torturée de Lou Reed. Glam rock, proto-punk, décadence chic, l’album enfile les masques et les fait tomber avec une honnêteté brutale. C’est un disque qui parle à ceux qui marchent en marge, à ceux qui savent que la beauté se trouve parfois dans le chaos. Un classique, un chef-d’œuvre, un truc à écouter en boucle jusqu’à ce que les murs vibrent sous les coups des guitares.
Lou Reed n'a jamais été aussi immortel qu’avec "Transformer".
Lou Reed, ex-leader du Velvet Underground, nous ouvre ici les portes d’un univers où les outsiders deviennent des icônes. "Walk on the Wild Side" ? Une balade à travers l’underground new-yorkais, avec ses prostituées, ses travestis, ses marginaux. Reed n’est pas là pour juger, il observe et raconte, avec ce détachement qui fait de lui une légende. Le refrain murmuré, presque nonchalant, nous accroche pour ne jamais nous lâcher.
Et que dire de "Perfect Day" ? Derrière cette mélodie apaisée, se cache l’amertume d’une journée trop belle pour être vraie. Une ode à l’éphémère, à l’illusion, une balade qui frôle le sublime avant de nous abandonner dans le vide.
Sur "Transformer", chaque titre est un diamant brut, une facette de l’âme torturée de Lou Reed. Glam rock, proto-punk, décadence chic, l’album enfile les masques et les fait tomber avec une honnêteté brutale. C’est un disque qui parle à ceux qui marchent en marge, à ceux qui savent que la beauté se trouve parfois dans le chaos. Un classique, un chef-d’œuvre, un truc à écouter en boucle jusqu’à ce que les murs vibrent sous les coups des guitares.
Lou Reed n'a jamais été aussi immortel qu’avec "Transformer".